mardi 27 décembre 2011

Les Dogons du Mali

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Une cosmogonie fantastique

Les Dogons est la dénomination d'un peuple vivant sur le plateau desséché de Bandiagara au Mali et qui font état, dans leur tradition, d'une cosmogonie si fantastique qu'elle semble tout droit sortie d'un roman de science-fiction. Mais analysons d'abord comment toute cette étrange histoire a commencé.


Ce sont deux ethnologues français, Marcel GRIAULE et Germaine DIETERLEN, qui, après avoir été initiés par un prêtre dogon en 1946, publieront après 4 ans d'enquête en 1951 une étude dans le journal de la " Société des Africanistes" sous le titre " Un système soudanais de Sirius", suivi d'un ouvrage intitulé "Le renard pâle" sous-titré "le mythe cosmologique", travaux et mémoire de l'Institut d'Ethnologie à Paris où ils ont fait le récit de ce que leur a dévoilé ce prêtre sur la vision de l'Univers des Dogons.  Et ce qu'ils ont raconté alors était tellement extraordinaire que personne ne voulut les croire.




La cosmogonie des Dogons

D'abord il faut savoir que ces Dogons prétendent, en premier lieu, connaître depuis longtemps deux étoiles compagnes de Sirius qui est l'étoile la plus brillante du ciel et que l'on peut voir, en début de février presque au-dessus de nos têtes, en Guadeloupe, vers 20 heures. Mais à l'œil nu, on ne peut apercevoir qu'une seule étoile et ce n'est qu'en 1862 que l'astronome américain Alvan CLARKE découvrit, grâce à un télescope puissant, la deuxième étoile qui fut alors sobrement nommée Sirius B.


Cependant les Dogons, eux, affirment qu'il existe une troisième étoile, que nous pourrions nommer Sirius C, et ils nous disent surtout que leurs ancêtres seraient justement venus, il y a des millénaires, d'une planète en orbite autour de cette troisième étoile que nous ne connaissons pas encore.


Mais voyons plus en détail ce que nous disent à ce sujet les Dogons. Ils affirment que Sirius possède un compagnon plus petit, et surtout plus lourd, qu'ils nomment PO Tolo ou Po-Digitaria, du nom d'une graine de céréale africaine très petite et très lourde qu'ils utilisent régulièrement. Mais surtout, les Dogons savent que Sirus B (donc Po-tolo) boucle son orbite elliptique autour de Sirius A en 50 ans, et c'est pour cela que ces Dogons célèbrent tous les cinquante ans la "fête de Sigui" dont les cérémonies visent à régénérer le monde, d'où son importance, sans doute pour que les récoltes soient bonnes. Or c'est d'abord l'allemand Bessel qui fut le premier, en 1844, à soupçonner l'existence de cette 2ème étoile, pour expliquer les oscillations insolites du mouvement apparent de Sirius A, alors que l'orbite théorique de cette étoile Sirius B, on le sait, invisible à l'œil nu, fut calculé par Peter en 1851 et que sa période de révolution fut estimée à 50,090 ans par Van Den Bas en 1960. Les Dogons, eux, le savaient déjà : comment ont-ils su que la période de révolution était justement de 50 ans ?



Cette étoile Sirius B est ce que l'on appelle une "naine blanche". Elle est plus vieille que Sirius A, mais ne mesure grosso modo que 30 000 km de diamètre, donc 2 fois et demi celui de la Terre ; sa densité est de 50 000 alors que sa masse atteint 90% de celle de notre Soleil. Mais que dire de cette troisième étoile Sirus C que les Dogons affirment connaître ? Ils la nomment " Emma Ya " ou "Sorgo", ou encore "L'étoile des femmes" et ils disent que cette étoile a une période de révolution de 32 ans autour de Sirus A, sur une orbite elliptique très excentrique et qui est (et cela est plutôt remarquable comme précision) perpendiculaire à celle de Sirus B. Les Dogons, qui ont dessiné ces orbites sur leur objets précieux (sans doute pour mieux les visualiser) affirment surtout que Emma ya possède plusieurs planètes en orbite autour d'elle et que c'est de l'une de ces planètes que seraient venus leurs ancêtres, il y a très longtemps à bord du NOMMO, vaisseau interstellaire dont la forme et le comportement ressemblent beaucoup à ceux de la fusée lunaire Apollo.



En ce qui concerne les recherches des astrophysiciens sur cette étoile Sirius C, en 1991 dans la revue "Astronomy & Astrophisics" , les astronomes, Jean Marc Bonnet-Bidaud et Cécile Gry nous disent qu'ils en soupçonnent l'existence par suite de la constatation d'un changement de couleur du système, à travers les âges, et pensent que cet hypothétique troisième compagnon de Sirius pourrait bien avoir une orbite très aplatie, comme une comète. En outre, après analyse à l'aide d'un coronographe occultant la lumière aveuglante de Sirius A, ils ont sélectionné deux de ces corps voyageurs sans arriver encore à déterminer lequel de ces astres montre le même mouvement que Sirius. Cependant, dès les années 1920 une demi-douzaine d'astronomes rapportèrent l'observation d'une 3ème étoile, de très faible intensité lumineuse, susceptible d'appartenir au système, mais aucune confirmation n'a pu émerger depuis lors.



Les derniers travaux menés par les astronomes jean-Louis Duvent et Daniel Benest de l'observatoire de Nice qui utilisèrent des simulations numériques d'ordinateurs, semblent renforcer l'hypothèse de l'existence du 3ème corps, d'une masse très faible, de 0,5 fois la masse solaire (tout au plus) et de magnitude apparente de 5 à 10 fois plus faible que Sirius A (Voir la Revue CIEL ET ESPACE d'Août 1995, Article d'Olivier FEVRE "L'énigme de Sirius" et l'article " Les étoiles du sacrifice" de Serge Jodra dans le n° 331 de la même revue de Mai 1996 ).


D'ailleurs les Dogons ont également d'autres connaissances astronomiques tout aussi surprenantes pour une tribu plutôt arriérée qui vit au beau milieu de l'Afrique pratiquement sans aucun contact extérieur. Ils connaissent les différentes phases de Vénus (qui sont à peu près analogues à celles de la Lune) et ils ont donné 6 noms différents aux divers aspects que présente, d'après eux, cette planète, comme s'ils avaient su comment faire pour l'observer de l'extérieur. D'autre part, ils divisent le ciel en 22 parties égales et en 266 constellations et ils disent aussi que Venus possède un compagnon, qui pourrait être sans doute l'astéroïde Toro, récemment découvert entre la Terre et Vénus. Ils connaissent aussi les 4 plus gros satellites de Saturne (pourtant invisibles à l'œil nu) mais ils ignorent cependant les planètes au-delà de Saturne (donc Uranus, Neptune et Pluton) alors qu'ils connaissent les compagnons stellaires de Sirius. Il est donc évident que ces Dogons n'ont pas pu , par eux-mêmes, acquérir ces connaissances et ils ne peuvent en avoir eu la révélation que par des initiateurs cosmiques.



Les Dogons prétendent que l'Univers tourne en spirale

Les Dogons prétendent aussi que tout l'Univers tourne en spirale conique et qu'il a été créé à partir d'un noyau central par la voix d'AMMA, leur dieu suprême, et cela ressemble assez à ce qui est dit dans la Bible tel qu' "Au commencement était le Verbe de YaHWeH". Pour eux l'Univers est infini, mais cependant mesurable, ce qui rejoint les théories d'Einstein et de plus, ils croient que les mondes infinis s'éloignent de nous à des vitesses très élevées dans un mouvement spiralé, donc par une combinaison de translations et de rotations, combinaison qui se retrouve aussi bien -disent-ils- dans les structures élémentaires infiniment petites que dans celles infiniment grandes : nous voyons là qu'ils anticipent sur les conclusions les plus modernes concernant l'expansion et la structure de notre Univers.


La tradition des Dogons, que nous raconte le prêtre OGOTEMMELI, dit aussi que leurs ancêtres étaient des amphibiens (Osiris était également amphibien, NDKryptos) et c'est pour cela qu'ils célèbrent l'anniversaire de leur arrivée sur Terre sous le nom de "jour du Poisson" et cela fait encore penser à la tradition sumérienne qui nous parle d'OANNES, l'homme poisson qui apparut à plusieurs reprises sur les plages du Golfe Persique pour civiliser et éduquer les hommes. Le NOMMO était rouge comme le feu quand il atterrit au nord-est du pays, dans un tourbillon de poussière, puis il fut traîné dans une dépression remplie d'eau et put ainsi flotter. Puis, les astronautes amphibiens sortirent de la capsule. D'ailleurs l'eau joue un grand rôle chez les Dogons qui considèrent que l'eau douce est de nature masculine et l'eau de mer de nature féminine, que cette eau est la force vitale de la Terre, force qui se trouve même à l'intérieur de la pierre car l' humidité est partout. NOMMO, qui désigne aussi le Commandant du vaisseau, est descendu sur la terre, porteur de fibres végétales tirées des plantes qui poussaient déjà dans les "champs du Ciel" et après avoir créé la Terre, les plantes et les animaux, il créa le premier couple humain, qui engendra par la suite, les huit grands ancêtres de l'Humanité. Sa tâche terminée, Nommo regagna le Ciel.

 Représentations dans l'art dogon de leurs dieux Nommo


Ceci se rapproche, on le voit , de beaucoup d'histoires connues, et on découvre bien ici que les Dogons savent qu'il existe des terres cultivées ailleurs, dans le ciel, alors qu'il n'y a pas bien longtemps (en 1772) certains savants (dont le grand chimiste Lavoisier), pensaient que les météorites ne pouvaient tomber du ciel car, d'après eux, "il n'y avait pas de pierres dans le ciel". Mais ce sont les révélations sur l'eau, que nous raconte ce prêtre dogon, qui sont encore plus surprenantes, quand on sait que la science actuelle n'a que récemment découvert la possibilité d'obtenir de l'eau à partir de la roche du sol, en voulant optimiser les possibilités de survie des hommes qui pourraient séjourner sur la Lune pour de longues périodes et cela extrayant de ces pierres lunaires, à l'aide de procédés très pointus et onéreux, l' hydrogène et l' oxygène à l'origine de la molécule d'eau.



Conclusion

Les connaissances cosmiques extraordinaires des Dogons nous interpellent et on se demandera longtemps encore comment ils ont pu connaître tout cela, sans microscope ni télescope, et sans appliquer les mathématiques supérieures qui nous ont été nécessaires pour progresser. Et l'on peut alors, si tout cela est vrai, émettre l'hypothèse que le passé de notre planète serait bien plus fabuleux et révélateur que celui que l'on nous a si modestement présenté.


Source : http://mysteres.du.monde.online.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=78&catid=66&Itemid=77


 Suggestion de lecture (pas encore lu mais fait office de référence):

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